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Maison NANA1807 - Thé à la Menthe - Droits des femmes - Princesse Lalla Meryem

Droits des femmes

Méditation autour du Thé à la Menthe

Les Droits des femmes

Lors de nos séances de dégustation du Thé à la Menthe, nos invités sont toujours curieux de mieux connaitre la culture islamique. Parmi les différents sujets échangés, celui relatif au droit des femmes est toujours évoqué en priorité.

En ce jour symbolique, le Maroc célèbre la journée nationale du droit des femmes - le 10 octobre - comme chaque année depuis 2011, selon le souhait du Roi. Aussi, nous vous invitons à méditer de ce sujet autour du Thé à la Menthe, en hommage à Mouima et toutes les femmes du monde...

En Islam, les hommes et les femmes sont égaux en droit et selon les préceptes religieux et moraux aux yeux de Dieu. Femmes et Hommes doivent remplir les mêmes devoirs selon les cinq principaux piliers de l'islam - le témoignage de sa croyance (Al Shahada), les cinq prières quotidiennes (Salat), l'aumône rituelle (Zakat), le jeûne pendant le mois sacré de Ramadan (Al Sawm) et le pèlerinage à La Mecque (Al Hajj).

L'Islam est le premier mouvement révolutionnaire au regard du statut des femmes dans l'histoire du monde, en reconnaissant d'abord la pleine personnalité des femmes.

Par exemple, la loi islamique (Al Sharia) met l'accent sur la nature contractuelle du mariage, exigeant qu'une dot soit versée à la femme plutôt qu'à sa famille, et garantissant les droits des femmes en matière d'héritage et de propriété et de gestion des biens.

Avec l'avènement de l'Islam, les femmes ont eu le droit de recevoir une rémunération pendant le mariage et une pension alimentaire temporaire après le décès du conjoint ou le divorce.

Par ailleurs, notre prophète Mohammed avait l'habitude de consulter les femmes sur différents sujets, et il prenait en considération leurs opinions. Et pour valoriser la piété et le connaissance, Il avait nommé une femme-Imam - Umm Waraqah - l'une des premières convertis de Médine.

Comme elle, de nombreuses femmes ont contribué de manière significative à la mémorisation ainsi qu'à la retranscription du Coran.

Tout comme à la Mecque aujourd'hui, les femmes priaient dans les mosquées sans être séparées des hommes, participaient à l'enseignement, se livraient à des transactions commerciales, étaient encouragées à rechercher des connaissances et étaient à la fois instructrices et élèves au début de la période islamique.

Aishah, l'épouse bien aimée du prophète Mohammed, était une autorité bien connue en médecine, en histoire et en rhétorique. Le Coran fait référence aux femmes qui ont prêté serment d'allégeance à Mohammed, indépendamment de l'avis de leurs parents.

Certaines femmes se sont converties à l'islam avant leur mari, une démonstration de la reconnaissance par l'islam de leur capacité d'action indépendante.

Le calife Umar a recruté et mandaté des femmes officiers pour réguler les transactions sur la place de marché de Médine. Les biographies de femmes distinguées, en particulier dans la maison de Muhammad, montrent que les femmes se comportaient de manière autonome.

A l'époque ou seuls les hommes dirigeaient en Europe, des femmes musulmanes occupaient déjà de hautes fonctions de gouvernance dans le monde musulman :

  • Khayzuran, qui gouvernait l'empire musulman sous trois califes abbassides au XIIIe siècle
  • Malika Asma bint Shihab al-Sulayhiyya et Malika Arwa bint Ahmad al-Sulayhiyya, qui détenaient toutes deux le pouvoir au Yémen au XIe
  • Sitt al-Mulk, une reine fatimide d'Égypte au XIe
  • la reine berbère Zaynab al-Nafzawiyah (1061-1107)
  • Shajar al-Durr au Caire et Radiyyah à Delhi - deux reines mamelouks du XIIIe 
  • Six reines mongoles, dont Kutlugh Khatun (XIIIe) et sa fille Padishah Khatun de la dynastie Kutlugh-Khanid;
  • Aishah al-Hurra - la reine andalouse du XVe, connue par les Espagnols sous le nom de Sultana Madre de Boabdil
  • Sayyida al-Hurra, gouverneur de Tétouan au Maroc (1510-1542)
  • et quatre reines indonésiennes du XVIIe siècle.

    De nos jours, le statut des femmes, dans le monde musulman, ne correspond pas aux idéaux coraniques mais plutôt aux normes culturelles patriarcales dominantes. En conséquence, l'amélioration de la condition de la femme est devenue un enjeu majeur de l'islam.

    Bien que les gouvernements des pays musulmans promeuvent l'éducation des garçons et des filles comme facteur d'égalité, le pourcentage de filles inscrites dans les écoles de certains pays reste encore faible. 

    De manière générale, des tensions persistent entre les traditionalistes, qui prônent le maintien du patriarcat, certains réformistes qui prônent la libération continue des femmes, et les fondamentalistes qui invoquent le retour à la sagesse coranique.

    Malgré ce contexte compliquée, des femmes musulmanes assument de nouveau le leadership dans le monde. Par exemple :

    • Benazir Bhutto - Première Ministre du Pakistan (1988-1990 et 1993-1996)
    • Tansu Çiller - Première Ministre de Turquie (1993-1996)
    • Mame Madior Boye - Première Ministre du Sénégal (2001-2002)
    • Megawati Sukarnoputri - Présidente de l'Indonésie (2001-2004)
    • Khaleda Zia - Première Ministre du Bangladesh (1991-1996 et 2001-2006)
    • Roza Otunbayeva - Présidente du Kyrgyzstan (2010-2011)
    • Atifete Jahjaga - Présidente du Kosovo (2011-2016)
    • Ameenah Fakim - Présidente de Maurice (2015-2018)
    • Sheikh Hasina - Actuelle Première Ministre du Bangladesh

      Pour conclure cette séance de méditation autour du Thé à la Menthe, revenons à la scène politique française. Des nombreuses femmes essayant de se hisser au pouvoir, seule une femme - Edith Cresson - a réussi à tenir la fonction de Première Ministre, avec courage, pendant à peine un an...

      Maison NANA1807 - Thé à la Menthe - Droits des femmes - Princesse Lalla Meryem

      L’engagement de SAR la Princesse Lalla Meryem pour les droits des femmes et pour toutes les causes humaines qui appellent son action, sa présence et son abnégation, fait partie de sa personnalité
 et trouve son origine dans l’éducation qu’elle a reçue de la grande école fondée par le défunt Roi du Maroc - son père Hassan II.

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